Déplacement à Kébili

Du 28 au 1er décembre

UNE RÉVOLUTION EST PASSÉE PAR LÀ.

Carnet de bord d’une enquête en cours

 

Le Nefzaoua, autre nom du gouvernorat de Kébili est une région bien connue de l’association Nachaz. Deux enquêtes et un film ont été réalisés sur place depuis 2016.

Retour en terrain connu donc. Pour voir où en sont les choses depuis nos premières approches, mais aussi pour changer d’angle, revenir sur des zones d’ombre, zoomer sur des questions à peine survolées auparavant.

Pour commencer nous avons tenté de mettre en image les contrastes d’un paysage en claire-voie entre de vastes espaces de désolation et quelques enclaves d’opulence…

Et surtout recueillir des témoignages encore et toujours.

Le premier témoignage est celui, plus long que d’habitude, de Tahar Tahri. L’ancien président de l’Association de sauvegarde de l’Oasis de Jemna (OSAJ) et toujours président de la section régionale de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, s’est volontiers livré devant notre camera à une longue « confession » sur les multiples séquences de son parcours d’enseignant, de syndicaliste, de militant des droits humain et d’animateur de l’OSAJ. Cet homme a, en effet, plusieurs vies. Avec l’empathie que l’on peut avoir pour un ami mais sans complaisance nous l’avons « questionné » sur les moments forts de son engagement mais aussi sur certains paradoxes de sa trajectoire.

Le deuxième témoignage est celui du président du Groupement de développement agricole de la région de Atilet près de Jemna frappée de plein fouet par la crise de l’irrigation et l’assèchement de la nappe phréatique dans le Nefzaoua.

Son témoignage sera mis en ligne très bientôt. Brute de coffrage, cette parole poignante de précision est un moment fort de notre enquête.

 

D’autres volets de l’enquêtes seront mis en ligne dès la finalisation du montage.


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